Ailleurs
Je t'ai parlé, de ces mots que je ne saurais dire,
et je ne le savais pas
Tu m'as retrouvé sans même un rendez vous, on ne s'étais jamais vu
mais l'on se connaissait
Je t'ai appelé, silencieuse
Tu es venu me chercher, sans me reconnaître,
devinais tu qui je serai ?
Lorsque tes yeux sont ouvert et que ton corps reste immobile,
seul le temps te déplace
Parfois tu visites mes rêves animés, dont je ne garde que quelques couleurs
Quels sont les espaces où l'on se retrouve sans le savoir,
Lorsque l'on ignore exister ailleurs ?
Quels sont les espaces où l'on se retrouve sans le savoir,
Lorsque l'on ignore exister ailleurs ?
Quel curieux sentiment de s'être déjà touché
Là ou personne ne nous avait touché.
Devinais-tu qui je serais ?
Tu as rencontré ce corps
Cette ombre allongée, mon décor
Tu l'as contournée nu pied
Avant de t'y promener
Une plume qui danse, si dense
Quelle pèse
Elle presse ma poitrine
Marmelade sanguine
tu ne l'as pas fait exprès, je le sais
tu ne l'as pas fait exprès
T'as voulu épargner cette ombre
Pour finalement t'y confondre
Te réveiller sur mon corps défait
Déjà mort de t'avoir respiré
tu ne l'as pas fait exprès, je le sais
tu ne l'as pas fait exprès
«Pourquoi as-tu posé ton ombre
sur mon chemin sans encombre ? »
elle trainait dans la flaque
Ou nageaient des poissons rouges
Hémoglobine ou vin rouge ?
tu ne l'as pas fait exprès, je le sais
tu ne l'as pas fait exprès
Tu as pressé ma poitrine,
Marmelade sanguine
Que je tartine le matin
Et je ravale ce vieux chagrin
Que je digère de lendemain, en lendemain, en lendemain
Marmelade sanguine
Parmi les crocodiles
Ta tête mal faite ne supporte pas le gêle
Les cerisiers fleurissent sous tes yeux soulagés
Tu sentais ton corps se durcir tant le froid persistait
Naissaient en toi des bruits et soubressauts,
Un profond sommeil, des morceaux d'oiseaux
du bleu et de la pluie, du gris soucis de perdrix
Tu écris des fables
Que tu enterres dans le sable
Et plonges sous l'eau, derrière les roseaux
Tes yeux plein de sommeil
Avaient déjà débordé
De tes rêves indociles
Régalant les crocodiles
Miam miam miam
Il y a le jour pour que soupir la nuit
Il y a le jour pour que soupir la nuit
Il y a le jour pour que soupir la nuit
Sous les vagues de minuit
Sous les vagues de minuit
J'ai cherché une main
Qui connaissait ces fonds
Nulle autre que la mienne
Ne me tendit les doigts
C'est déjà ça
L'eau immite la bille noire
Et jaune qui compose
Selon la saison
Les pas derrières
N'inquiètent que celui qui espère
Découvrire le drame
Polarité d'une larme
Triste qui me plait
Qu'espères tu trouver au fond de la forête avant que les autres ne s'en chargent
Qu'espères tu trouver au fond de la forête avant que les autres ne s'en chargent
Cette terre n'est que cotton,
douce et enlaçant
chaque pensée confuse,
ma marche peine
à progresser
Dans la vallée
Un trou qu'il me reste à forer
deterrer ou enterrer
Qu'est ce qui me mène
Les pas derières
n'arlertent que celui qui espère
Être contempler,
ne pas se retourner
Desfois qu'il n'y aurait que sa trace
Qu'espères tu trouver au fond de la forête avant que les aurtres ne s'en chargent
Qu'espères tu trouver au fond de la forête avant que les aurtres ne s'en chargent
Les encres n'aspirent qu'à crocher
Les morceaux de mon corps
Semé parmis les algues
Pour alleger la nage
Et laisser dans les abisses
Quelques indices